Amitié, plein air et santé sont quelques-unes des raisons qui unissent depuis 11 ans les Natur’Elles, un groupe de 24 femmes retraitées. Peu importe la température, chaque jeudi, elles effectuent une randonnée pédestre ou en raquette qui varie de 5 à 12 kilomètres.
Les femmes, âgées de 55 à 77 ans, proviennent d’un peu partout au Saguenay–Lac-Saint-Jean et sont issues de divers milieux professionnels, dont la santé ou l’éducation.
C’est vraiment un beau groupe de femmes dynamiques qui nous permettent de vieillir en forme
, de lancer l’une des membres du comité de coordination des Natur’Elles, Josette Bouchard.
Lorsqu’elles se rencontrent, les membres discutent des meilleurs films à voir, de livres à lire ou de recettes à essayer. Les sujets ne manquent pas. Elles s’échangent aussi des ressources qu’elles ont utilisées pour répondre à un ou l’autre de leurs besoins.
La plupart des activités se déroulent dans la région, mais il arrive que des sorties soient organisées à l’extérieur, sur deux jours.
C’est arrivé que nous sommes allées coucher dans la forêt Montmorency, donc on a fait un parcours à cet endroit et un parcours dans le parc national de la Jacques-Cartier. Ensuite, on a fait l’Acropole-des-Draveurs, plusieurs fois Mont-du-Lac-des-Cygnes
, cite en exemple Josette Bouchard.
À la fin du mois de janvier, elles partent en randonnée à L’Anse-Saint-Jean. Lors de leurs sorties, le groupe priorise le covoiturage.
Parce que la fatigue et la conduite, ça ne fait pas bon ménage, mais aussi beaucoup pour l’environnement. Quand on part d’un site, il ne reste jamais ni un mouchoir ni un papier. Nous sommes très soucieuses de l’environnement, explique-t-elle.
Nouveaux membres
Même si les demandes sont nombreuses, aucun nouveau membre n’est admis à moins que l’une des leurs ne quitte le groupe. Cette décision a été prise pour garantir une plus grande aisance et une sécurité accrue pour les membres du groupe dans les sentiers. Par contre, deux fois par an, le groupe accueille des amies ou des connaissances qui voudraient découvrir leurs activités.
On organise des journées que l’on nomme « À bras ouverts » une fois à l’automne, une fois à l’hiver. C’est l’occasion d’amener une nouvelle personne. Si elle va bien dans le groupe, si elle aime ça et qu’il y a un départ, on peut la faire rentrer
, explique Josette Bouchard.
Francine Lachance a fondé ce groupe en ayant le souhait de présenter de nouvelles personnes à une amie de retour en région après une absence de 30 ans. Les idées de marcher à un endroit différent chaque semaine tout comme d’ajouter des personnes au groupe sont venues graduellement.
En médiatisant leurs activités, les femmes espèrent maintenant en inspirer d’autres à créer des initiatives similaires à la leur.
C’est facile de mettre en place un groupe comme ça. Il s’agit que quelques amies retraitées choisissent une journée. Et avec les réseaux sociaux, après c’est du bouche-à-oreille
, conclut Josette Bouchard.
Source: Radio-Canada, janvier 2024