Le chômage affichait un taux de 3,9% dans la région Saguenay-Lac-Saint-Jean en février dernier. Même si les emplois se trouvent facilement, plusieurs décident de se tourner vers l’entrepreneuriat coopératif ou la reprise collective d’entreprise.
Qu’est-ce que le repreneuriat collectif?
Bien présente au Québec, la reprise collective est un mode de transfert d’entreprise qui permet à des acteurs internes (employés ou successeurs familiaux) ou à des acteurs externes (fournisseurs, clients, collectivités, travailleurs autonomes) de reprendre collectivement une entreprise pour l’exploiter conformément aux règles d’action d’une entreprise en économie sociale.
Ce transfert peut donc se faire vers une entreprise d’économie sociale de type coopérative (de travailleurs, de consommateurs, de producteurs, de travailleurs actionnaires ou de solidarité) ou vers un OBNL.
De beaux modèles de relèves
«Il y a tellement de beaux exemples de repreneuriat collectif au Québec qui pourront convaincre les plus sceptiques, que ce soit le IGA Extra Coop de Montmagny, la librairie Les Bouquinistes à Chicoutimi, le Labo Solidago à La Pocatière, la Coop les hautes herbes à Montréal, Écomestible coop en Montérégie, la Coop de traduction Edgar à Québec et Montréal, et j’en passe. Peu importe l’industrie, une reprise par vos travailleurs, vos clients ou bien votre communauté est possible. Il suffit d’avoir les bons outils et les bonnes personnes pour vous soutenir dans cette démarche.»
— Marie-Josée Paquette, directrice générale du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité
Reprise par la communauté
La reprise collective du Mont-Orignal est un bel exemple de réussite. Grâce à la mobilisation engendrée par la coopérative, et le sentiment d’appartenance et d’engagement de ses membres, le Mont-Orignal a pu bénéficier de nombreux développements au cours des dernières années. Depuis, la coop Mont-Orignal est en train de réaliser son objectif d’être un pôle d’attraction 4 saisons pour la région. Lire l’étude de cas.
Reprise par les travailleurs
En 2020, Caroline Laurin transfère avec succès sa ferme maraîchère en la coopérative de travail Au bout du rang, grâce à l’implication de trois membres. Lire l’étude de cas.
Laissez-vous inspirer par d’autres entreprises qui ont fait le choix du transfert à leurs employés sur le site de Transfert coop.
Sources : Statistiques Canada, CTEQ, CQCM, leQuotidien, mars 2024