Enquête sur la population active en mars 2021

Les données de l’Enquête sur la population active (EPA) de mars rendent compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 14 au 20 mars.

Par rapport à la semaine de référence de février 2021, les mesures de santé publique étaient moins strictes dans plusieurs provinces pendant la semaine de référence de l’EPA de mars. Les décrets ordonnant de rester chez soi avaient été levés pour toutes les régions de l’Ontario le 8 mars, bien que les établissements de services de soins personnels, les installations récréatives et de conditionnement physique, et les services de restauration sur place soient demeurés fermés dans certaines régions, y compris à Toronto. Au Québec, les mesures touchant les restaurants ainsi que les installations récréatives et culturelles ont été assouplies dans certaines régions à la fin de février et au début de mars, tandis que les restrictions les plus sévères sont demeurées en vigueur à Montréal et dans les régions avoisinantes.

Les mesures de confinement imposées à Terre-Neuve-et-Labrador ont été partiellement levées le 27 février, et de nouveau le 11 mars, même si les services de restauration sur place sont demeurés fermés à St. John’s et dans la péninsule d’Avalon. Diverses mesures ont aussi été assouplies au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta, à l’Île-du-Prince-Édouard et en Nouvelle-Écosse.

Faits saillants

La croissance de l’emploi se poursuit et le taux de chômage diminue

L’emploi a augmenté de 303 000 (+1,6 %) en mars et il s’est situé à 1,5 % de son niveau observé en février 2020 avant la COVID-19.

Le taux de chômage a diminué de 0,7 point de pourcentage pour s’établir à 7,5 %, ce qui représente le taux le plus faible depuis février 2020.

Tant l’emploi à temps plein (+175 000; +1,2 %) que l’emploi à temps partiel (+128 000; +3,9 %) ont augmenté.

Le travail autonome a augmenté pour la première fois en trois mois, en hausse de 56 000 (+2,1 %), mais il est demeuré inférieur de 5,4 % (-156 000) à son niveau observé en février 2020 avant la COVID-19.

Le total des heures travaillées a augmenté de 2,0 % en mars, surtout en raison des hausses enregistrées dans plusieurs secteurs, y compris les services d’enseignement, le commerce de détail et la construction.

Le nombre de chômeurs canadiens s’est établi à 1,5 million, en hausse de 371 000 (+32,4 %) par rapport à février 2020.

Comparativement à février 2020, on comptait 296 000 (-1,5 %) personnes en emploi de moins en mars 2021, et 247 000 (+30,4 %) personnes de plus ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles.

Le taux de sous-utilisation de la main-d’œuvre a reculé de 1,9 point de pourcentage pour s’établir à 14,7 %, ce qui représente le taux le plus faible depuis février 2020.

L’emploi augmente dans les secteurs les plus touchés par l’assouplissement des restrictions de santé publique

L’emploi dans le commerce de détail a augmenté de 95 000 (+4,5 %) en mars, ce qui a permis de récupérer entièrement le reste des baisses enregistrées en janvier.

L’emploi dans l’information, la culture et les loisirs a progressé (+62 000; +9,4 %) pour la première fois depuis septembre.

On comptait 21 000 (+2,4 %) travailleurs de plus dans les services d’hébergement et de restauration.

Après avoir peu varié en février, l’emploi dans le secteur des biens a augmenté de 43 000 (+1,1 %) en mars, et la construction a contribué le plus à la hausse (+26 000; +1,8 %).

L’emploi progresse dans la plupart des provinces

L’emploi a augmenté dans sept provinces : Terre-Neuve-et-Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard, le Québec, l’Ontario, le Manitoba, l’Alberta et la Colombie-Britannique.

L’emploi était inchangé en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et en Saskatchewan.

Les jeunes femmes continuent d’être aux prises avec des difficultés en dépit de la croissance de l’emploi observée chez les jeunes

L’emploi chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans a progressé de 115 000 (+5,0 %) en mars, et les hausses sont survenues entièrement dans le travail à temps partiel.

Par rapport à février 2020, l’emploi a diminué de 122 000 (-9,5 %) chez les jeunes femmes, et de 39 000 (-3,0 %) chez les jeunes hommes.

Après avoir progressé de 134 000 (+1,1 %) en février, l’emploi chez les personnes âgées de 25 à 54 ans a augmenté de 87 000 (+0,7 %) en mars.

L’emploi chez les personnes âgées de 55 ans et plus a augmenté de 101 000 (+2,5 %), mais leur taux d’emploi était en baisse de 0,8 point de pourcentage par rapport à février 2020.

La croissance de l’emploi se poursuit et le taux de chômage diminue

L’emploi a augmenté de 303 000 (+1,6 %) en mars. Combinée avec la hausse de 259 000 (+1,4 %) enregistrée en février, cette augmentation a porté l’emploi à 1,5 % (-296 000) de son niveau de février 2020. Le taux de chômage a diminué de 0,7 point de pourcentage pour s’établir à 7,5 %, ce qui représente le taux le plus faible depuis février 2020.

Le taux d’emploi — le pourcentage de la population âgée de 15 ans et plus qui est en emploi — a augmenté de 0,9 point de pourcentage pour atteindre 60,3 %, en baisse de 1,5 point de pourcentage par rapport au taux de février 2020.

Les hausses de l’emploi observées en mars se sont réparties dans la plupart des provinces, et les augmentations les plus marquées ont été enregistrées en Ontario, en Alberta, en Colombie-Britannique et au Québec. La majeure partie de la croissance de l’emploi enregistrée rend compte de la reprise soutenue observée dans les secteurs — y compris le commerce de détail et les services d’hébergement et de restauration — où l’emploi avait diminué en janvier en raison des restrictions de santé publique. Les augmentations de l’emploi enregistrées dans les soins de santé et l’assistance sociale, dans les services d’enseignement ainsi que dans la construction ont aussi contribué à la croissance nationale en mars.

L’emploi a progressé chez les hommes et les femmes de tous les principaux groupes d’âge en mars. Par rapport à février 2020, l’emploi chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans, particulièrement les jeunes femmes (-122 000; -9,5 %), demeure le plus éloigné.

Graphique 1 Graphique 1: L'emploi se situe à 296 000 en deçà du niveau observé en février 2020
L’emploi se situe à 296 000 en deçà du niveau observé en février 2020

Graphique 1: L'emploi se situe à 296 000 en deçà du niveau observé en février 2020

La pandémie de COVID-19 continue d’avoir des répercussions sur le marché du travail. Comparativement à février 2020, on comptait 296 000 (-1,5 %) personnes en emploi de moins en mars 2021, et 247 000 (+30,4 %) personnes de plus ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles. Le nombre de travailleurs touchés par la crise économique liée à la COVID-19 a atteint un sommet de 5,5 millions en avril 2020, et comprenait une baisse de l’emploi de 3,0 millions ainsi qu’une augmentation de 2,5 millions des absences du travail en raison de la COVID-19.

Le travail à temps partiel et le travail à temps plein augmentent en mars

Tant le travail à temps plein (+175 000; +1,2 %) que le travail à temps partiel (+128 000; +3,9 %) ont augmenté en mars. Le travail à temps plein a continué d’augmenter dans un grand nombre de secteurs, tandis que la hausse du travail à temps partiel a découlé principalement de la croissance soutenue observée dans le secteur des services, y compris dans les restaurants, les loisirs et le commerce de détail, bon nombre d’entreprises ayant été autorisées à rouvrir aux clients en mars après avoir été assujetties à des restrictions au cours des mois précédents. L’emploi à temps partiel était en baisse de 3,8 % (-136 000) par rapport à février 2020, tandis que l’emploi à temps plein avait reculé de 1,0 % (-160 000).

Les employés du secteur privé stimulent la croissance de l’emploi en mars

Le nombre d’employés du secteur privé a augmenté de 201 000 (+1,7 %), étant donné que l’assouplissement des restrictions de santé publique s’est poursuivi à la fin de février et au début de mars. Cette hausse s’est ajoutée à l’augmentation de 226 000 (+1,9 %) enregistrée en février 2021 et a porté le nombre d’employés du secteur privé à 2,4 % (-300 000) de son niveau de février 2020.

L’emploi dans le secteur public a poursuivi sa tendance à la hausse, progressant de 46 000 (+1,1 %) en mars. Comparativement à février 2020, le nombre d’employés du secteur public s’est accru de 160 000 (+4,1 %).

Le travail autonome a augmenté pour la première fois en trois mois, en hausse de 56 000 (+2,1 %) en mars. Proportionnellement, il est demeuré le plus éloigné des niveaux prépandémiques, en baisse de 5,4 % (-156 000) par rapport à février 2020. Le nombre de travailleurs autonomes suit une tendance à la baisse relativement continue depuis le début de la pandémie.

Graphique 2 Graphique 2: L'emploi augmente tant chez les employés que chez les travailleurs autonomes
L’emploi augmente tant chez les employés que chez les travailleurs autonomes

Graphique 2: L'emploi augmente tant chez les employés que chez les travailleurs autonomes

Le nombre de Canadiens travaillant à un endroit autre que leur domicile augmente pour un deuxième mois consécutif

Parmi les travailleurs qui ont travaillé au moins la moitié de leurs heures habituelles en mars, le nombre de personnes qui ont travaillé à un endroit autre que leur domicile a progressé d’environ 600 000 pour un deuxième mois consécutif. Cette hausse coïncide avec l’assouplissement des restrictions de santé publique dans l’ensemble du pays.

Bien que le nombre de Canadiens travaillant à partir de leur domicile ait reculé de 200 000 en mars, le travail à domicile demeure une mesure d’adaptation importante en réponse à la pandémie de COVID-19. Parmi les 5,0 millions de Canadiens travaillant à domicile en mars 2021, plus de la moitié (2,9 millions) le faisait sur une base temporaire en réponse à la COVID-19.

Le total des heures travaillées se rapproche de son niveau prépandémique

Tout comme l’emploi, le total des heures travaillées dans l’ensemble des secteurs est un indicateur de base de l’état du marché du travail. Un certain nombre de facteurs peuvent influer sur le total des heures travaillées, comme la croissance de l’emploi, les variations de la composition de l’emploi par secteur et par profession, ainsi que les changements observés dans les absences du travail.

Le total des heures travaillées a augmenté de 2,0 % en mars, surtout en raison des hausses enregistrées dans plusieurs secteurs, y compris les services d’enseignement, le commerce de détail et la construction. Cette croissance, qui s’appuie sur la tendance à la hausse constante observée depuis avril 2020, a porté le total des heures travaillées à 1,2 % du niveau de février 2020. Les heures travaillées par les travailleurs autonomes ont continué d’être bien inférieures (-7,7 %) aux niveaux de février 2020, tandis que les heures travaillées par les employés sont revenues aux niveaux prépandémiques.

Le taux de chômage diminue pour s’établir à son plus bas niveau depuis le début de la pandémie

Le taux de chômage a reculé pour un deuxième mois consécutif, en baisse de 0,7 point de pourcentage pour s’établir à 7,5 % en mars, ce qui représente le taux le plus faible depuis février 2020. Cela rend compte de la forte croissance de l’emploi qui a dépassé le nombre de personnes entrant sur le marché du travail.

Le nombre de chômeurs a diminué de 148 000 (-8,9 %) en mars, et la majorité (59,0 %) des personnes qui sont sorties du chômage a commencé un emploi. Malgré les diminutions prononcées observées en février et en mars, le nombre de chômeurs s’est établi à 1,5 million, en hausse de 371 000 (+32,4 %) par rapport à février 2020.

Conformément à ce qui est normalement observé au cours d’un deuxième mois de reprise de l’emploi, le nombre de personnes mises à pied temporairement a reculé de 106 000 (-41,2 %) en mars. Le nombre de chômeurs de longue durée — les personnes qui cherchent du travail ou qui ont été mises à pied temporairement depuis 27 semaines ou plus — est demeuré stable en mars. On comptait 286 000 (+159,5 %) chômeurs de longue durée de plus par rapport à février 2020.

Graphique 3 Graphique 3: Le taux de chômage s'établit à son niveau le plus bas depuis février 2020
Le taux de chômage s’établit à son niveau le plus bas depuis février 2020

Graphique 3: Le taux de chômage s'établit à son niveau le plus bas depuis février 2020

Le taux de chômage augmente légèrement parmi les Canadiens sud-asiatiques alors qu’il varie peu parmi les autres groupes de minorités visibles

En mars, le taux de chômage a augmenté légèrement de 1,2 point de pourcentage pour atteindre 9,9 % parmi les Canadiens sud-asiatiques âgés de 15 à 69 ans, mais il était inchangé parmi les six autres plus grands groupes de population désignés comme minorités visibles (données non désaisonnalisées). Le taux de chômage de l’ensemble des groupes de minorités visibles (9,4 %) a peu varié et est demeuré plus élevé que celui des Canadiens non autochtones n’appartenant pas à une minorité visible, qui a diminué de 0,5 point de pourcentage pour s’établir à 7,5 %.

Le taux de sous-utilisation de la main-d’œuvre s’établit à son niveau le plus bas depuis le début de la pandémie

Le taux de sous-utilisation de la main-d’œuvre reflète la proportion de personnes au sein de la population active potentielle qui sont au chômage, ou qui veulent un emploi, mais qui n’en ont pas cherché un, ou qui sont en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19. Lorsqu’il est utilisé conjointement avec le taux de chômage, le taux de sous-utilisation de la main-d’œuvre met en évidence la mesure dans laquelle l’économie, en raison de la COVID-19, n’a pas généré d’emplois pour les personnes qui voulaient travailler et qui étaient disponibles pour travailler.

En mars, le taux de sous-utilisation de la main-d’œuvre a reculé de 1,9 point de pourcentage pour s’établir à 14,7 %, ce qui représente le taux le plus faible depuis février 2020. Toutes les composantes de la sous-utilisation de la main-d’œuvre ont enregistré une baisse, y compris les personnes qui étaient en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles (-159 000; -13,1 %), les personnes qui avaient été mises à pied temporairement ou qui avaient une entente confirmant le début d’un nouvel emploi dans un avenir rapproché (-106 000; -41,2 %), les personnes qui voulaient un emploi, mais qui n’en ont pas cherché un (-57 000; -10,3 %), et les personnes à la recherche d’un emploi (-42 000; -3,0 %).

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, de nombreux indicateurs ont été utilisés pour saisir toute la portée des répercussions sur le marché du travail. Si les personnes qui voulaient travaillent, mais qui n’ont pas cherché activement un emploi et qui, par conséquent, ne correspondaient pas à la définition de « chômeurs », avaient été comptées parmi les chômeurs, le taux de chômage ajusté en mars se serait établi à 9,7 % (en baisse de 1,0 point de pourcentage par rapport à février 2021).

Infographie 1 Vignette de l'infographie 1: Le nombre de personnes travaillant moins de la moitié de leurs heures habituelles diminue de façon marquée
Le nombre de personnes travaillant moins de la moitié de leurs heures habituelles diminue de façon marquée

Vignette de l'infographie 1: Le nombre de personnes travaillant moins de la moitié de leurs heures habituelles diminue de façon marquée

Le taux d’emploi et le taux d’activité se rapprochent des taux prépandémiques

Au moment où le marché du travail s’adapte à la troisième vague de la pandémie de COVID-19, la part de la population qui est en emploi et la part qui est active sur le marché du travail seront des indicateurs importants des conditions du marché du travail.

En mars, le taux d’emploi — c’est-à-dire la part de la population âgée de 15 ans et plus qui est en emploi — a augmenté de 0,9 point de pourcentage pour atteindre 60,3 %, en baisse de 1,5 point de pourcentage par rapport au taux enregistré en février 2020. Avant la pandémie, le taux d’emploi s’est situé autour de 61 % et de 62 % pendant plusieurs années.

Le taux d’activité — défini comme étant le pourcentage de la population âgée de 15 ans et plus qui est en emploi ou au chômage — a augmenté de 0,5 point de pourcentage pour atteindre 65,2 % en mars, en baisse de 0,3 point de pourcentage par rapport à février 2020. Avant le début de la pandémie de COVID-19, le taux d’activité s’est situé autour de 65 % pendant la majeure partie de 2018, puis il s’est rapproché de 66 % pendant une bonne partie de 2019.

L’emploi augmente dans les secteurs les plus touchés par l’assouplissement des restrictions de santé publique

À mesure que les restrictions de santé publique ont été assouplies davantage dans plusieurs provinces en mars, le nombre de personnes travaillant dans plusieurs des secteurs les plus touchés par ces restrictions a augmenté. Parallèlement, des hausses notables ont aussi été enregistrées dans les soins de santé et l’assistance sociale, dans les services d’enseignement et dans la construction.

L’emploi dans le commerce de détail a augmenté de 95 000 (+4,5 %) en mars, ce qui a permis de récupérer entièrement le reste des baisses enregistrées en janvier et a porté l’emploi aux niveaux observés avant la pandémie en février 2020. L’Ontario a contribué le plus à la hausse mensuelle de l’emploi.

L’emploi dans l’information, la culture et les loisirs a progressé pour la première fois depuis septembre, et 62 000 (+9,4 %) personnes de plus ont travaillé dans ce secteur en mars. Cette hausse a entièrement contrebalancé les baisses observées au cours des cinq mois précédents et a porté l’emploi à 7,1 % de son niveau observé avant la COVID-19.

On comptait 21 000 (+2,4 %) travailleurs de plus dans les services d’hébergement et de restauration en mars. Bien que les pertes associées aux confinements de décembre et de janvier aient été effacées, l’emploi demeure le plus éloigné d’une reprise complète, s’établissant à un niveau inférieur de 24,4 % (-298 000) aux niveaux observés en février 2020.

Graphique 4 Graphique 4: Le retour aux niveaux d'emploi observés avant la COVID-19 varie d'un secteur à l'autre
Le retour aux niveaux d’emploi observés avant la COVID-19 varie d’un secteur à l’autre

Graphique 4: Le retour aux niveaux d'emploi observés avant la COVID-19 varie d'un secteur à l'autre

Le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale enregistre une hausse notable de l’emploi

En mars, le nombre de personnes travaillant dans les soins de santé et l’assistance sociale a progressé de 47 000 (+1,9 %). Les hausses se sont réparties dans l’ensemble du pays, y compris au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique. L’emploi dans le secteur se situe autour de son niveau observé avant la COVID-19 depuis janvier. Selon les données de l’Enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS), le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale comptait plus de postes vacants (88 600) que n’importe quel autre secteur pour un troisième mois consécutif en janvier.

La croissance de l’emploi se poursuit dans les services d’enseignement

Après avoir enregistré une hausse de près de 30 000 en février, l’emploi dans les services d’enseignement a augmenté de 35 000 (+2,4 %) en mars, et la hausse est presque entièrement attribuable aux augmentations enregistrées en Ontario et en Alberta. Une partie de cette hausse est attribuable au fait que la semaine de relâche du printemps a été reportée à la mi-avril en Ontario pour limiter la propagation de la COVID-19, ce qui a eu une incidence sur les habitudes saisonnières typiques de certains travailleurs dans ce secteur. Par rapport à février 2020, l’emploi dans ce secteur s’est accru de 86 000 (+6,2 %).

L’emploi dans les services professionnels, scientifiques et techniques varie peu pour un deuxième mois

L’emploi dans les services professionnels, scientifiques et techniques a peu varié pour un deuxième mois consécutif en mars. Malgré cette pause, l’emploi dans le secteur a progressé de 6,0 % (+92 000) par rapport à février 2020.

Les résultats de l’emploi salarié de l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) de janvier 2021 ont montré que, dans ce secteur, les services de recherche et de développement scientifiques (+6,0 %), ainsi que la conception de systèmes informatiques et services connexes (+5,0 %), ont enregistré les hausses les plus marquées par rapport aux niveaux prépandémiques, tandis que le sous-secteur de la publicité, des relations publiques et des services connexes (-11,4 %) était le plus éloigné des niveaux prépandémiques.

La croissance dans le secteur des biens reprend en raison de la construction

Après avoir peu varié en février, l’emploi dans le secteur des biens a augmenté de 43 000 (+1,1 %) en mars, et la construction a contribué le plus à la hausse (+26 000; +1,8 %).

L’emploi a aussi progressé dans le secteur des ressources naturelles (+7 000; +2,2 %), et l’Alberta (+4 400; +3,2 %) et la Colombie-Britannique (+2 900; +5,9 %) ont été à l’origine de presque toute la hausse.

Le nombre de personnes travaillant dans la fabrication a peu varié en mars. L’emploi dans ce secteur se situe autour de son niveau prépandémique depuis septembre.

L’emploi progresse dans la plupart des provinces

L’emploi a augmenté dans sept provinces en mars, y compris en Ontario et au Québec. L’emploi était inchangé en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et en Saskatchewan.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les indicateurs clés du marché du travail à l’échelle des provinces et des secteurs, veuillez consulter le produit « L’Enquête sur la population active en bref : appli interactive ».

L’emploi en Ontario a augmenté de 182 000 (+2,5 %) en mars, et il a été à l’origine de 60,1 % de la croissance nationale. Les hausses sont survenues dans le travail à temps plein et dans le travail à temps partiel et elles se sont réparties dans un certain nombre de secteurs, y compris le commerce de détail qui a enregistré une augmentation notable. Le taux de chômage a diminué de 1,7 point de pourcentage pour s’établir à 7,5 %. Dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Toronto, l’emploi a augmenté de 64 000 (+2,0 %), ce qui représente la première hausse depuis octobre 2020.

Au Québec, l’emploi a progressé de 26 000 (+0,6 %) en mars, après avoir enregistré une hausse notable en février. Le taux de chômage s’est maintenu à 6,4 %. Dans la RMR de Montréal, où des mesures de santé publique plus strictes sont demeurées en place pendant la semaine de référence de l’EPA, l’emploi a peu varié.

L’emploi a augmenté en Alberta (+37 000; +1,7 %), en Colombie-Britannique (+35 000; +1,3 %) et au Manitoba (+6 300; +1,0 %) en mars. Le taux de chômage a reculé de 0,8 point de pourcentage en Alberta pour s’établir à 9,1 %, et il n’a pas varié en Colombie-Britannique (6,9 %) et au Manitoba (6,8 %).

À Terre-Neuve-et-Labrador, l’emploi a progressé de 13 000 (+6,5 %), les mesures de confinement imposées en février ayant été levées. Le taux de chômage a diminué de 2,9 points de pourcentage pour s’établir à 12,4 %.

L’emploi a aussi progressé à l’Île-du-Prince-Édouard (+1 300; +1,7 %), et le taux de chômage y a reculé de 1,1 point de pourcentage pour s’établir à 8,1 %.

L’emploi est en hausse dans les Territoires du Nord-Ouest

L’Enquête sur la population active permet de recueillir des données sur le marché du travail dans les territoires, qui sont produites sous forme de moyennes mobiles de trois mois.

Dans les Territoires du Nord-Ouest, l’emploi a progressé d’environ 700 au cours du premier trimestre de 2021 et le taux d’emploi (l’emploi en pourcentage de la population âgée de 15 ans et plus) a augmenté de 1,8 point de pourcentage pour atteindre 68,5 %. Le taux de chômage a peu varié et s’est établi à 6,4 %.

Après avoir enregistré une hausse au quatrième trimestre de 2020, l’emploi au Yukon a peu varié au premier trimestre. Au cours de la même période, un plus grand nombre de personnes ont cherché du travail et le taux de chômage a augmenté de 1,5 point de pourcentage pour atteindre 6,7 %.

L’emploi au Nunavut est demeuré stable pour un deuxième trimestre consécutif. Le taux de chômage s’est établi à 7,5 % au premier trimestre.

Les jeunes femmes continuent d’être aux prises avec des difficultés en dépit de la croissance de l’emploi observée chez les jeunes

L’emploi chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans a progressé de 115 000 (+5,0 %) en mars, et les hausses sont survenues entièrement dans le travail à temps partiel. Cette croissance a fait suite à l’augmentation de 100 000 (+4,5 %) enregistrée en février. Les augmentations enregistrées en mars ont été réparties également entre les jeunes hommes (+56 000; +4,6 %) et les jeunes femmes (+59 000; +5,3 %).

L’emploi chez les jeunes a diminué de façon marquée en décembre et en janvier, étant donné que les nouvelles restrictions de santé publique ont touché des secteurs comptant une proportion élevée de jeunes travailleurs, comme le commerce de détail. Par suite des hausses enregistrées en février et en mars, ces baisses ont été recouvrées et l’emploi chez les jeunes est plus près des niveaux de février 2020 (-6,2 %; -161 000) qu’à tout autre moment depuis le début de la pandémie de COVID-19.

Les jeunes femmes continuent d’être plus touchées que les jeunes hommes par les changements survenus sur le marché du travail en raison de la pandémie. Par rapport à février 2020, l’emploi a diminué davantage chez les jeunes femmes (-122 000; -9,5 %) que chez les jeunes hommes (-39 000; -3,0 %) en mars. Une grande partie de cette différence est attribuable au secteur du commerce du détail, où l’emploi a reculé de 27 000 chez les jeunes femmes, mais a augmenté de 43 000 chez les jeunes hommes (données non désaisonnalisées). Dans le commerce de détail, les jeunes hommes et les jeunes femmes ont tendance à travailler dans différents types d’entreprises. Par exemple, en 2019, une jeune femme sur cinq (21,8 %) en emploi dans le commerce de détail travaillait dans des magasins de vêtements et d’accessoires vestimentaires, par rapport à 7,5 % des jeunes hommes. Les résultats de l’emploi salarié de l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) montrent que le sous-secteur des magasins de vêtements et d’accessoires vestimentaires du commerce de détail a été le plus durement touché depuis le début de la pandémie.

Le taux de chômage des jeunes a diminué de 3,1 points de pourcentage en mars pour s’établir à 14,0 %, mais il est demeuré supérieur de 3,6 points de pourcentage au taux enregistré en février 2020. Contrairement aux derniers mois, le taux de chômage n’était pas considérablement plus élevé chez les jeunes femmes (13,8 %) que chez les jeunes hommes (14,1 %) en mars.

Chez les jeunes hommes, le taux d’activité — la part de la population qui est soit en emploi, soit au chômage — a augmenté de 1,5 point de pourcentage en mars pour atteindre 64,4 %, la hausse de l’emploi ayant plus que contrebalancé la baisse du nombre de chômeurs. Cette augmentation a porté leur taux d’activité à un taux comparable à celui observé en février 2020.

Chez les jeunes femmes, le taux d’activité a peu varié en mars et s’est établi à 62,6 %, étant donné que la hausse de l’emploi a été semblable à la baisse du nombre de chômeurs. Le taux d’activité des jeunes femmes était en baisse de 2,7 points de pourcentage par rapport à février 2020.

La reprise de l’emploi se poursuit dans le principal groupe d’âge actif

Après avoir progressé de 134 000 (+1,1 %) en février, l’emploi chez les personnes âgées de 25 à 54 ans a augmenté de 87 000 (+0,7 %) en mars, et les hausses se sont concentrées dans le travail à temps plein. L’augmentation de l’emploi a été semblable chez les femmes (+30 000; +0,5 %) et chez les hommes (+56 000; +0,9 %) du principal groupe d’âge actif. Cela a porté l’emploi à 61 000 (-0,9 %) de son niveau prépandémique pour les hommes du principal groupe d’âge actif, et à 77 000 (-1,3 %) de son niveau prépandémique pour les femmes.

Le taux d’activité des adultes du principal groupe d’âge actif — ou la proportion des personnes de ce groupe d’âge qui sont soit en emploi, soit au chômage — a augmenté de 0,4 point de pourcentage pour atteindre 87,7 % en mars et a été semblable aux niveaux prépandémiques pour les hommes et les femmes depuis septembre 2020.

Le taux de chômage a reculé d’un demi-point de pourcentage chez les hommes du principal groupe d’âge actif pour s’établir à 6,4 % en mars, ce qui représente le taux le plus faible depuis février 2020. Après avoir diminué en février, le taux de chômage des femmes du principal groupe d’âge actif est demeuré stable, s’établissant à 6,4 % en mars.

L’emploi chez les Canadiens plus âgés revient aux niveaux prépandémiques

L’emploi chez les personnes âgées de 55 ans et plus a augmenté de 101 000 (+2,5 %) en mars. Bien que cette hausse ait porté l’emploi total pour ce groupe d’âge à son niveau prépandémique, le taux d’emploi était en baisse de 0,8 point de pourcentage par rapport à février 2020 étant donné que la population dans ce groupe d’âge a augmenté de 2,4 % au cours de la période.

La croissance de l’emploi de mars chez les travailleurs plus âgés est principalement survenue dans le travail à temps plein. Des hausses ont été observées chez les femmes (+3,3 %; +60 000) et chez les hommes (+1,8 %; +41 000) et elles se sont réparties dans un certain nombre de secteurs, particulièrement dans le commerce de détail et dans les services professionnels, scientifiques et techniques.

Le taux de chômage des personnes âgées de 55 ans et plus a diminué de 0,9 point de pourcentage pour s’établir à 6,3 % en mars, en hausse de 1,1 point de pourcentage par rapport au taux observé en février 2020.

Le taux d’emploi des immigrants très récents demeure stable

Le nombre de nouveaux arrivants au Canada a atteint un creux sans précédent en raison des restrictions de voyage liées à la COVID-19. Comme la population d’immigrants très récents (les personnes qui se sont établies au Canada il y a moins de cinq ans) diminue plus rapidement que leur emploi, le taux d’emploi de ce groupe s’est redressé rapidement par rapport aux baisses enregistrées au début de la pandémie. Au cours des trois mois ayant pris fin en mars, le taux d’emploi de ce groupe s’est établi à 65,4 %, ce qui est presque inchangé par rapport aux trois mois ayant pris fin en février 2020.

Comparativement à la période de trois mois ayant immédiatement précédé le début de la pandémie de COVID-19 (de décembre 2019 à février 2020), le taux d’emploi des immigrants qui sont au Canada depuis cinq ans ou plus a diminué de 2,3 points de pourcentage pour s’établir à 57,4 % en mars, tandis que pour les personnes nées au Canada, le taux a reculé de 3,1 points de pourcentage pour s’établir à 58,3 % (données non désaisonnalisées).

Le taux d’emploi demeure inférieur aux niveaux prépandémiques chez les Canadiens autochtones et non autochtones

Chez les Autochtones, le taux d’emploi pour la période de trois mois ayant pris fin en mars s’est établi à 52,7 % (données non désaisonnalisées). Il s’agit d’un taux inférieur de 3,5 points de pourcentage au taux observé pendant la période de trois mois ayant immédiatement précédé le début de la pandémie (de décembre 2019 à février 2020). Au cours de la même période, le taux d’emploi des Canadiens non autochtones a diminué de 2,7 points de pourcentage pour s’établir à 58,5 % (données non désaisonnalisées).

Regard vers l’avenir : les restrictions de santé publique sont resserrées en réponse à la troisième vague

Les résultats de l’EPA de la dernière année ont illustré la mesure dans laquelle l’emploi — particulièrement l’emploi à temps partiel chez les jeunes et chez les femmes — réagit aux mesures de santé publique visant à limiter la propagation de la COVID-19.

Depuis la semaine de référence de l’EPA de mars, les restrictions ont été resserrées dans un certain nombre de secteurs de compétence au Canada, y compris en Colombie-Britannique, au Québec et en Ontario, où des confinements « coupe-circuits » de divers degrés ont été instaurés au cours des dernières semaines. Les répercussions de ces nouvelles restrictions sur le marché du travail pourraient se refléter dans les résultats de l’EPA d’avril, qui seront diffusés le 7 mai.

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Note aux lecteurs

Les estimations de l’Enquête sur la population active (EPA) du mois de mars sont établies à partir des données recueillies durant la semaine allant du 14 au 20 mars.

Les estimations de l’EPA sont fondées sur un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d’échantillonnage. Par conséquent, les estimations mensuelles se caractériseront par une plus grande variabilité que les tendances observées sur de plus longues périodes. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter l’article « Interprétation des variations mensuelles de l’emploi provenant de l’Enquête sur la population active ».

La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %.

Les territoires ne sont pas inclus dans les estimations de l’EPA à l’échelle du Canada.

Les estimations de l’EPA sont les premières d’une série d’indicateurs du marché du travail publiés par Statistique Canada, qui comprennent les indicateurs provenant de programmes tels que l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), les Statistiques de l’assurance-emploi ainsi que l’Enquête sur les postes vacants et les salaires. Pour en savoir davantage sur les différences conceptuelles entre les estimations de l’emploi provenant de l’EPA et celles provenant de l’EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l’Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Depuis mars 2020, toutes les interviews sur place ont été remplacées par des interviews téléphoniques pour protéger la santé des intervieweurs et des répondants. De plus, toutes les interviews téléphoniques ont été réalisées par des intervieweurs qui travaillaient à partir de leur domicile et aucune interview téléphonique n’a été menée à partir d’un centre d’appels de Statistique Canada. Comme pour tous les mois depuis juin, environ 40 000 interviews ont été réalisées en mars.

La répartition des interviews de l’EPA de mars 2021 comparativement à février 2021 s’est faite comme suit :

Interviews téléphoniques menées à partir du domicile des intervieweurs

• Février 2021 : 67,0 %

• Mars 2021 : 66,6 %

Interviews en ligne

• Février 2021 : 33,0 %

• Mars 2021 : 33,4 %

Le taux d’emploi représente le nombre de personnes occupées exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus. Le taux d’emploi d’un groupe particulier (par exemple les jeunes âgés de 15 à 24 ans) correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population dans ce même groupe.

Le taux de chômage représente le nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active (personnes occupées et chômeurs).

Le taux d’activité est le nombre de personnes occupées et de chômeurs exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus.

L’emploi à temps plein comprend les personnes qui travaillent habituellement 30 heures ou plus par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

L’emploi à temps partiel comprend les personnes qui travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

Le total des heures travaillées désigne le nombre d’heures effectivement travaillées par le répondant à son emploi principal au cours de la semaine de référence, y compris les heures rémunérées et non rémunérées. Ces heures rendent compte des diminutions ou des augmentations temporaires des heures de travail (par exemple les heures perdues pour cause de maladie, de vacances, de jours fériés ou de conditions météorologiques, ou encore le plus grand nombre d’heures travaillées en raison des heures supplémentaires).

En général, la variation d’un mois à l’autre ou d’une année à l’autre du nombre de personnes en emploi au sein d’un groupe d’âge est le résultat net de deux facteurs : (1) le nombre de personnes ayant changé de situation d’emploi entre les périodes de référence, et (2) le nombre de personnes en emploi ayant joint ou quitté le groupe d’âge (y compris par vieillissement, par décès ou par migration) entre les périodes de référence.

Indicateurs supplémentaires utilisés dans l’analyse de mars 2021

En emploi, n’a travaillé aucune heure — inclut les employés et les travailleurs autonomes qui ont été absents pendant toute la semaine; exclut les absences en raison de vacances, d’un congé de maternité, des activités saisonnières de l’entreprise ou d’un conflit de travail.

En emploi, a travaillé moins de la moitié de ses heures habituelles — inclut les employés et les travailleurs autonomes, mais la raison des absences est demandée uniquement aux employés; exclut les absences en raison de vacances, d’un conflit de travail, d’un congé de maternité, d’un jour férié ou de mauvais temps; exclut également les personnes qui étaient absentes toute la semaine.

Inactif, mais voulait travailler — inclut les personnes qui n’étaient ni occupées, ni au chômage durant la période de référence et qui voulaient travailler, mais qui n’ont pas cherché d’emploi, car elles attendaient d’être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu’il n’y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Au chômage, à la recherche d’un emploi — inclut les personnes qui n’avaient pas d’emploi, mais avaient cherché un emploi au cours des quatre dernières semaines se terminant avec la période de référence et étaient disponibles pour travailler.

Au chômage, mis à pied temporairement ou emploi devant commencer à une date ultérieure — inclut les personnes qui ont été mises à pied temporairement à cause de la conjoncture économique, mais qui s’attendaient à être rappelées au travail et étaient disponibles pour travailler; inclut également les personnes qui étaient sans emploi, mais qui avaient un emploi devant commencer dans les quatre semaines à compter de la période de référence et étaient disponibles pour travailler (ces personnes n’ont pas à avoir cherché un emploi au cours des quatre semaines se terminant par la semaine de référence).

Le taux de sous-utilisation de la main-d’œuvre (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) combine les chômeurs avec les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n’ont pas cherché d’emploi, et les personnes qui sont demeurées en emploi, mais qui ont perdu l’ensemble ou la majorité de leurs heures de travail habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19 en proportion de la population active potentielle.

La population active potentielle (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) comprend les personnes actives (les personnes en emploi et les chômeurs) et les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n’ont pas cherché d’emploi, car elles attendaient d’être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu’il n’y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Renseignements sur les groupes de population

Depuis juillet 2020, l’EPA comprend une question qui demande aux répondants d’indiquer le ou les groupes de population auxquels ils appartiennent. Les réponses possibles, qui sont les mêmes que celles du Recensement de 2016, comprennent :

• Blanc

• Sud-Asiatique (p. ex. Indien de l’Inde, Pakistanais, Sri-Lankais)

• Chinois

• Noir

• Philippin

• Arabe

• Latino-Américain

• Asiatique du Sud-Est (p. ex. Vietnamien, Cambodgien, Laotien, Thaïlandais)

• Asiatique occidental (p. ex. Iranien, Afghan)

• Coréen

• Japonais

• Autre

Pour les enregistrements de l’EPA d’avant juillet 2020, les caractéristiques des groupes de population ont été attribuées au moyen d’une méthode expérimentale d’intégration des données basée sur l’appariement d’échantillons, qui comporte l’EPA et le Recensement de la population. Ces données historiques complètent occasionnellement les données sur les groupes de population recueillies directement dans le cadre de l’EPA en comparant les variations d’une année à l’autre du taux de chômage.

Selon la Loi sur l’équité en matière d’emploi, on entend par minorités visibles « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n’ont pas la peau blanche ». Dans le texte, les personnes qui déclarent appartenir à un groupe de population (minorité visible) sont analysées séparément.

Désaisonnalisation

À moins d’indication contraire, les estimations du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter le document Données désaisonnalisées – Foire aux questions.

Les données désaisonnalisées pour les secteurs du commerce de détail et du commerce de gros présentées ici ne sont pas publiées dans les autres tableaux publics de l’EPA. Une série désaisonnalisée est publiée pour la classification combinée des secteurs (commerce de gros et commerce de détail).

Révisions de l’Enquête sur la population active

Pour faire en sorte que l’Enquête sur la population active rende compte le plus exactement possible des conditions actuelles du marché du travail, les données sont révisées après chaque recensement pour refléter les estimations de population, les limites géographiques et les classifications des industries et des professions les plus récentes.

La diffusion des modifications apportées aux tableaux de données de l’EPA sur le site Web de Statistique Canada et des produits d’information découlant de cette révision historique a eu lieu le 25 janvier 2021.

Prochaine diffusion

Le prochain communiqué de l’EPA paraîtra le 7 mai 2021. Les données d’avril rendront compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 11 au 17 avril.

Produits

Il est possible d’obtenir de plus amples renseignements en ligne sur les concepts et l’utilisation de l’Enquête sur la population active dans le Guide de l’Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Il est également possible de consulter le produit « L’Enquête sur la population active en bref : appli interactive » (Numéro au catalogue14200001). Cette application de visualisation interactive fournit des estimations désaisonnalisées selon la province, le sexe, le groupe d’âge et le secteur. L’application interactive permet aux utilisateurs de parcourir et de personnaliser l’information présentée.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province et la région métropolitaine de recensement, données désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Ce tableau de bord interactif propose un accès personnalisable aux indicateurs clés du marché du travail. Les utilisateurs peuvent créer une carte et un graphique interactifs qui leur permettront de visualiser les caractéristiques de la population active à l’échelle nationale ou provinciale, ou selon la région métropolitaine de recensement.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province, le territoire et la région économiques, données non désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Cette application Web dynamique donne accès aux indicateurs du marché du travail pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques, et permet aux utilisateurs de visualiser les indicateurs clés du marché du travail, de consulter le classement géographique des indicateurs en utilisant une carte et un tableau interactifs ainsi que d’insérer des données dans d’autres programmes.

Il est également possible de consulter le produit Enquête sur la population active : fichier de microdonnées à grande diffusion (Numéro au catalogue71M0001X). Ce fichier de microdonnées à grande diffusion renferme des données non agrégées associées à un grand nombre de variables recueillies dans le cadre de l’Enquête sur la population active. Les données ont été modifiées pour veiller à ce qu’aucune personne ou entreprise ne puisse être identifiée directement ou indirectement. Ce produit s’adresse aux utilisateurs qui préfèrent effectuer leurs propres analyses en ciblant des sous-groupes particuliers de la population ou en recoupant des variables ne faisant pas partie de nos produits catalogués.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca) ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

Source: Statistiques Canada, Le Quotidien, diffusion 9 avril 2021

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