Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) réclame des incitatifs pour faire retourner les personnes âgées sur le marché du travail, s’attendant à ce que le Québec connaisse un creux historique de travailleurs d’ici 2030.
La situation pourrait d’ailleurs être pire dans les régions comme l’Est-du-Québec, où le bilan migratoire est négatif. Dans les quatre coins de la province, on compte plus de 253 000 postes vacants. LE CPQ demande donc au gouvernement d’instaurer des incitatifs pour encourager les personnes âgées de continuer ou de retourner sur le marché du travail.
Il suggère d’accommoder les travailleurs expérimentés, soit en réduisant leurs horaires ou en les encourageant à faire du mentorat. Il propose également des avantages fiscaux pour ne pas pénaliser les retraités. Repousser à 75 ans l’âge de la retraite différée, augmenter les crédits d’impôt pour le prolongement de carrière, et éliminer le paiement du régime des rentes du Québec pour les travailleurs de 66 ans et plus font partie des suggestions du CPQ.
«Un travailleur de 66 ans, qui paie les cotisations va prendre environ dix ans à ravoir son argent. Donc ce qu’on demande, c’est qu’on cesse ces cotisations qui sont obligatoires», a expliqué Victoria Drolet, conseillère au Conseil du patronat du Québec. Parmi ses autres recommandations, le Conseil du patronat suggère à Québec de hausser ses seuils d’immigration.
Source: Le Journal de Québec, Cimon Charest, journaliste, 24 août 2022