Joyeuses Pâques !
Que le soleil soit au rendez-vous pour cette belle fête.
Dans un autre ordre d’idée, l’organisme ECO Canada prévoit la création de milliers d’emplois supplémentaires au cours des cinq prochaines années.
La main-d’œuvre environnementale du Canada a augmenté de 5 % en 2020, grâce à la création de 34 600 nouveaux emplois, et ce, malgré l’impact économique de la pandémie, selon un récent rapport de l’organisme ECO Canada, à Calgary.
C’est un secteur qui continue de croître et de s’élargir
, a déclaré son président-directeur général, Kevin Nilsen.
Les données d’ECO Canada concernent des travailleurs de diverses industries et des professions qui favorisent ou soutiennent la protection de l’environnement, la gestion des ressources et la durabilité.
Le rapport, publié mercredi, indique que la main-d’œuvre environnementale a ajouté environ 34 600 nouveaux emplois nets en 2020, ce qui porte le total du secteur à environ 689 900 travailleurs.
L’Ontario et le Québec en tête
Les gains étaient en grande partie attribuables à l’emploi environnemental en Ontario (35 704) et au Québec (11 460), selon ECO Canada. Le Nouveau-Brunswick, l’Île-du-Prince-Édouard et les territoires ont également créé des emplois environnementaux.
Les six autres provinces ont connu des baisses, en partie en raison de la baisse des travaux environnementaux associés aux secteurs des ressources naturelles, notamment le pétrole et le gaz naturel, qui ont vu leurs activités chuter pendant la pandémie.
Kevin Nielsen croit que ces gains en emplois verts sont dus à la demande des consommateurs qui a stimulé le marché des biens et des services environnementaux, à un intérêt croissant pour l’efficacité énergétique, la viabilité écologique et l’investissement vert, et au fait que les gouvernements ont également investi dans des initiatives environnementales.
L’organisme s’attend à ce que toutes les provinces et tous les territoires soient à la recherche de travailleurs de l’environnement au cours des cinq prochaines années, au fur et à mesure que l’économie se remettra sur pied.
Son organisme prévoit qu’il y aura 173 000 emplois nets en environnement à travers le pays d’ici 2025, dont 74 400 emplois créés en raison de la croissance de l’économie et 98 300 grâce aux départs à la retraite.
Ce sera un secteur qui nécessitera beaucoup de jeunes diplômés, mais aussi beaucoup de travailleurs en transition.
L’Alberta sur une bonne lancée
Le taux de croissance des emplois verts le plus élevé devrait être enregistré en Alberta, où diverses industries devraient avoir besoin de 34 900 travailleurs environnementaux supplémentaires jusqu’en 2025, selon l’organisme.
Le projet Travers Solar, de Greengate Power, un projet de ferme solaire dont la construction devrait commencer cette année dans le sud de l’Alberta, pourra notamment y contribuer.
Lorsque sa construction sera terminée, d’ici la fin de 2022, elle deviendra la plus grande installation solaire du Canada. Sa construction nécessitera environ 500 travailleurs, a déclaré le président-directeur général de Greengate Power, Dan Balaban.
C’est aussi un phénomène mondial. C’est la source d’énergie dont la croissance est la plus rapide.
Un rapport publié mardi par RBC Economics a souligné les possibilités économiques pour le Canada dans les secteurs des technologies de capture du carbone, de l’énergie propre et des véhicules électriques, en partie grâce à l’accent mis par l’administration Biden sur le changement climatique.
De nouveaux investissements dans la formation professionnelle et l’immigration stratégique seront essentiels à la capacité du Canada de conserver ou d’acquérir des aspects de plus grande valeur des chaînes d’approvisionnement
, souligne le rapport, qui mentionne l’avantage pour le Canada d’avoir de l’expertise en technologie propre.
Selon Trevor Melanson, porte-parole de Clean Energy Canada, le groupe de réflexion établi en Colombie-Britannique prévoyait une croissance importante des emplois dans les énergies propres pendant le reste de la décennie.
Dans l’ensemble, je suis optimiste.
Il est également important que le Canada suive le rythme des autres pays, que ce soit dans des domaines comme l’hydrogène vert ou le développement de technologies propres
, estime-t-il cependant.
Source: Radio-Canada, publié le 31 mars 2021, selon les informations de Tony Seskus