1. Placer le plaisir au cœur de son projet
Le choix de rester sur le marché du travail alors que l’on pourrait s’arrêter doit être motivé par la satisfaction personnelle que vous obtiendrez de cette expérience. Que vous réalisiez un rêve en changeant de secteur ou que vous poursuiviez le chemin que vous avez déjà tracé, votre deuxième carrière doit répondre à une quête de sens, et de plaisir à travailler.
« Après 15 mois passés à la retraite, beaucoup d’aspects liés à mon travail me manquaient, explique Gaston Jalbert, 68 ans, directeur, gestion de l’offre chez Cofomo. J’ai eu l’occasion de revenir en entreprise en faisant la même chose qu’auparavant, avec de beaux défis à relever. Ma profession, c’est une passion : je m’y sens parfaitement à l’aise. » Optez donc pour une carrière qui vous donnera l’envie de vous réveiller le matin !
2. Miser sur une communication plus ouverte
Travailler sans y être forcé change la nature des relations professionnelles avec sa hiérarchie, ses clients ou ses collègues. Débarrassé de la pression de « faire carrière », il reste la stimulation intellectuelle, la fierté du travail accompli et celle de se sentir utile. Exploitez pleinement cette prise de recul pour avoir un échange plus ouvert avec vos pairs afin de bien choisir vos modalités et votre degré d’implication. La frustration ne doit plus être au rendez-vous !
« Ici, j’ai beaucoup d’avantages et je suis libre d’exprimer mon avis », constate Gaston Jalbert. Une posture qui agrémente d’ailleurs beaucoup la vie au bureau « Travailler à mon âge change la perspective : je n’aspire à aucune promotion et je ne suis en compétition avec personne. Je reçois beaucoup plus de retours positifs qu’auparavant, ce qui est très gratifiant ! » La qualité de ces échanges désintéressés au contact de collègues plus jeunes vous nourrira beaucoup, tant intellectuellement que sur le plan personnel.
3. S’écouter et respecter son rythme
Plusieurs possibilités s’offrent à vous pour faire correspondre votre nouveau travail à l’énergie que vous souhaitez y consacrer. « Je suis un passionné, mais pas un workaholic ! confie M. Jalbert. Je tiens à être chez moi pour souper, à réserver du temps pour mon épouse, mes enfants et mes petits-enfants. » Temps partiel, horaires aménagés ou mandats en consultation sont parmi les options à considérer
« J’ai une entente avec mon employeur qui m’autorise plusieurs semaines de congé par année, poursuit-il. Travailler et avoir ce temps libre me donne le luxe de voyager. » À la recherche de cet équilibre professionnel, personnel et financier ? Sachez vous préserver ! Quitte à revoir régulièrement vos plans pour les adapter à votre âge « J’ai promis à mon épouse qu’à ses 65 ans, j’arrêterais de travailler à temps plein. Mais, je continuerai certainement à faire quelques mandats par année… tant que la santé me le permettra ! »