Un deuxième emploi ou du travail à la pige?

Parmi les solutions envisagées par les Canadiens pour contrer l’inflation

Face aux pressions inflationnistes, de plus en plus de gens songent à réduire leurs frais de subsistance, à adopter de meilleures habitudes budgétaires et à accepter un travail supplémentaire, révèle L’Indice d’accessibilité de BDO .

SABRER DANS LES DÉPENSES

Ce sondage, mené par Léger auprès de plus de 1 500 Canadiens du 14 au 16 avril 2023, montre en effet que 56 % répondants estiment qu’ils doivent réduire les dépenses non essentielles pour faire face à l’inflation.

Les Québécois sont les plus susceptibles de réduire leurs frais de subsistance (62 %) dans le contexte inflationniste. Cela dit, ils sont moins nombreux (20 %) à réduire leur épargne pour faire face à la hausse des coûts que les habitants de la Colombie-Britannique (40 %).

Si la réduction des dépenses constitue la principale stratégie envisagée par les répondants, 67 % des ménages à faible revenu (moins de 40 000 $) réduisent non seulement les dépenses non essentielles, mais aussi certains éléments essentiels tels que la nourriture, les vêtements et les services publics (58 %).

Parmi les personnes sondées, 30 % se sentent accablées par leurs dettes.

ADOPTER DE MEILLEURES HABITUDES BUDGÉTAIRES

Plus d’un tiers des Canadiens prévoient réduire leurs dettes au cours de l’année à venir en adoptant de meilleures habitudes budgétaires, plus particulièrement les répondants de 18 à 34 ans (47 %).

DIVERSIFIER LES SOURCES DE REVENU

L’idée d’accepter un travail d’appoint, que ce soit un emploi en parallèle ou du travail à la pige, devient de plus en plus courante afin de surmonter la crise de l’abordabilité et de rembourser les dettes.

À preuve, 31 % des répondants envisagent de dénicher un travail d’appoint pour avoir davantage d’indépendance financière, payer les frais de subsistance (26 %) et rembourser leurs dettes (26 %).

D’ailleurs, 24 % des Canadiens de 18 à 34 ans ont déjà accru leurs sources de revenus en travaillant à temps partiel pour faire face à l’inflation.

EXPLORER DES STRATÉGIES MÉCONNUES

Par ailleurs, le sondage montre aussi à quel point les Canadiens sont peu familiers avec l’éventail de stratégies de gestion de la dette.

De fait, 29 % des répondants ne connaissent pas du tout les prêts de consolidation de dette, 32 % les plans de gestion de la dette et 51 % la proposition de consommateur, une stratégie de réduction de dette plus populaire que les faillites et qui n’a aucune incidence sur les actifs d’une personne.

Source: La rédaction, 31 mai 2023

 

 

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